Après une longue absence pour raisons de santé, je reviens malgré tout pour vous présenter un nouveau moteur magnétique.
La preuve n'est plus à faire que les moteurs magnétiques à aimants permanents, non alimentés, fonctionnent; il existe assez de vidéos sur Internet pour en apporter la preuve, cependant, ces moteurs, fonctionnant généralement en répulsion, ont la réputation de ne pas durer longtemps, leurs aimants perdant paraît-il leur aimantation.
Certains trouvent le phénomène normal, et avancent l'argument que le moteur consommerait l'énergie emmagasinée dans les aimants, ce qui est totalement faux, car les aimants n'emmagasinent aucune énergie, ils ne font que concentrer et diriger l'énergie magnétique qu'ils captent autour d'eux. En fait, le fait de travailler toujours en répulsion aurait une action sur leur structure interne, annulant peu à peu les propriétés d'orientation de champ qui leur ont été données lors de leur fabrication.
L'astuce, pour pallier à cet effet néfaste, consiste donc à les faire travailler alternativement en répulsion et en attraction, comme dans un moteur électrique classique.
La solution est simplissime :
Le rotor porte des aimants ayant tous le même pôle orienté vers l'extérieur.
Il convient de noter que ce dessin n'est qu'un schéma de principe, et que dans la pratique, il est sans doute préférable d'utiliser des aimants plus étroits, et plus nombreux.
Le stator, en forme de double anse de panier est plus simple à réaliser qu'il n'y parait; il est en effet constitué de huit arcs de cercles de deux diamètres différents et de 1/8ème de criconférence chacun (se référer à la méthode classique de dessin d'une anse de panier, en géométrie).
Si on suit le trajet d'un aimant du rotor par rapport au stator, il est aisé de comprendre le fonctionnement:
Partant du haut (position 12 heures), et tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, l'aimant travaille en répulsion, donc il se déplace vers où l'entrefer est le plus grand.
Arrivé à droite (position 3 heures), il travaille en attraction, et se dirige donc vers où l'entrefer est le moins grand. La transition entre répulsion et attraction se fait très facilement, sans absorber d'énergie.
Arrivé en bas (position 6 heures), l'aimant va à nouveau entammer une phase de répulsion; son passage d'attraction à répulsion absorbe un peu d'énergie, mais a priori beaucoup moins que sur le moteur à spirale que j'avais présenté il y a un certain temps, vu qu'il n'y a plus cet effet de "marche d'escalier" à franchir. L'utilisation d'aimants étroits devrait aussi faciliter le fonctionnement.
Du bas (position 6 heures), jusqu'en haut (position 12 heures), l'aimant répète le cycle du demi tour précédent.
En ce qui concerne le contrôle du moteur, le mieux est de prévoir un stator coulissant longitudinalement dans l'axe du moteur.
Il peut être nécessaire de fractionner le moteur en plusieurs rotors, sur le même axe, séparés par des espaces de largeur égale à chaque fraction de stator.
Au repos, chaque fraction de stator se trouve face à chaque espace, entre chaque fraction de rotor.
Pour démarrer le moteur, on fait coulisser l'ensemble des fractions de stator vers les fractions de rotor, jusqu'à les recouvrir intégralement à puissance maximale.
Qui osera se lancer dans la réalisation d'un proto?
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